Bercy incite à la traque des possesseurs de comptes sur livret en doublon ! Un nouveau décret publié au journal officiel le mardi 16 mars oblige les établissements bancaires à vérifier l’éligibilité de leurs clients à l’ouverture d’un nouveau livret. Cela concerne les livrets A, les livrets d’épargne populaire (LEP), les livrets de développement durable et solidaire (LDDS) et le plan d’épargne logement (PEL).
En effet, le Code monétaire et financier, qui régit notamment les activités bancaires, précise qu’une même personne ne peut être titulaire que d’un seul exemplaire d’un même livret.
Les contrevenants s’exposent à une amende égale à 2% de l’encours.
Livrets d’épargne :
que faire en cas de doublons ?
Dans la plupart des cas, les ouvertures multiples ne sont pas volontaires, il y a beaucoup de comptes « oubliés ». Pour autant, il appartient aux banques depuis 2016 d’identifier les comptes bancaires inactifs et de prévenir les propriétaires. Entre 2016 et 2018, les divers livrets précités présentaient un encours de 1,5 milliard d’euros d’avoirs non réclamés.
Grâce à l’intensification des contrôles, l’Etat espère réinjecter cet argent dans l’économie pour favoriser la relance. Avec la crise de 2020, les ménages ont plus épargné. Rien que sur les livrets A et LDDS, la Banque de France estime à 455,5 milliards d’euros le volume de placement. Cela représente une hausse de 10% en un an, avec une collecte nette de 27,2 milliards d’euros.
Livrets d’épargne :
pourquoi diversifier ses placements ?
Le livret A et le LDDS ont un rendement de 0,5%. Le livret A plafonne à 22 950€ et le LDDS à 12 000€. Le taux d’intérêt du LEP est de 1%, mais il est ouvert sous condition de revenus et plafonné à 7 700€.
Ne prenez pas le risque d’une amende à 2% pour un livret qui ne vous rapporte que 0,5% ! Et pour ne pas garder de trop grosses sommes sur votre compte courant, contactez nos conseillers en gestion de patrimoine. Ils sauront vous guider pour faire fructifier votre argent sur d’autres supports.