Les répercussions du Coronavirus
sur les marchés financiers
La pandémie du Coronavirus a de fortes répercussions sur l’économie mondiale entraînant l’effondrement des indices boursiers. L’histoire se souviendra du jeudi 12 mars que l’on qualifiera de jeudi noir avec le plongeon du CAC 40 à 4 044,26 points sachant qu’il culminait encore à 6 111,24 points le mercredi 19 février.
L’entrée dans une période de récession est très probable, les entreprises manquant de trésorerie vont se retrouver en difficultés avec à la clé une augmentation significative du chômage.
L’aide de
l’Etat français
Pour enrayer ce cercle vicieux, le gouvernement pallie au plus urgent en proposant des mesures pour limiter la casse liée à l’immobilisation forcée de l’économie : financement des arrêts maladie sans carence, chômage partiel facilité, report des charges sociales et structurelles, aide aux entreprises sous forme de facilité d’accès aux crédits de trésorerie… Les banques centrales se mettent en ordre de marche pour accompagner les gouvernements et par rebond soutenir les entreprises. L’objectif est de faire le dos rond tant que durera le confinement. Cela aura pour conséquence l’augmentation de la dette de l’Etat, comme en 2008, à ceci près que cette fois-ci l’Union européenne a assoupli ses contraintes budgétaires pour l’ensemble de ses membres.
Des similitudes
avec la crise de 2008 ?
Cette crise ne ressemble pas aux précédentes, car elle n’est pas d’origine financière, elle ne résulte pas non plus de l’explosion d’une bulle immobilière ayant impacté l’ensemble de l’économie comme c’était le cas en 2008. L’origine est extérieure avec cette épidémie globale provoquant d’une part des difficultés d’approvisionnement avec l’arrêt de la production en Chine, et d’autre part une forte baisse de la consommation dans tous les pays confinés, soit la moitié de la population mondiale.
Les conséquences économiques
du Covid-19
Les conséquences économiques dépendront de la durée du confinement : soit liée à la fin de l’épisode contagieux, soit avec la découverte d’un vaccin. L’urgence actuelle est d’endiguer la propagation de cette maladie pour limiter le nombre de décès et reprendre au plus vite l’ensemble des activités. Cet épisode étant transitoire, le choc n’est que temporaire.
Comme dans toute période difficile, certaines entreprises s’adaptent : les industriels convertissent quand c’est possible leur chaîne de production pour subvenir aux besoins les plus urgents. Par exemple des laboratoires cosmétiques du groupe LVMH produisent dorénavant du gel hydro-alcoolique, et des entreprises de divers secteurs fournissent des équipements de protection. L’entraide s’organise aussi, avec la création de plateformes pour mettre les agriculteurs et producteurs en relation directe avec les consommateurs, via des drives ou un service de livraisons, … pour écouler les stocks liés à la perte de leurs débouchés (cantines, restauration).
La reprise
de l’activité économique
Le fait que cette crise ne soit pas structurelle mais liée à un évènement exogène laisse présager une reprise dès la fin du phénomène. Ainsi, l’activité économique aujourd’hui en pause forcée reprendra son cours dès la levée du confinement avec le retour de la consommation. Les aides du gouvernement, associées à une nécessaire adaptabilité des entreprises et certainement une rigueur nouvelle dans les mois à venir permettront une croissance des marchés et le décollage de l’économie.
Notre enjeu en tant que gestionnaires de patrimoine est d’identifier dès maintenant les secteurs d’activité à fort potentiel de rebond. Notre travail en étroite collaboration avec les sociétés de gestion nous permet d’évaluer au quotidien les opportunités du marché et de sélectionner les fonds les plus pertinents.